Archives des tribunes
Une rentrée sous le signe de la nouveauté
Les élu·e·s de la majorité souhaitent une bonne rentrée à nos enfants. Pour la rendre plus agréable, des investissements ont été réalisés : réfection des classes, extension de l’accueil de loisirs et enfin changement de délégataire pour la restauration scolaire. Pour ce dernier point, un soin particulier a été apporté afin d’améliorer les qualités gustatives, la qualité des emballages de préparation, la formation des personnels et l’approvisionnement en circuit court. Pour autant, nous avons souhaité maintenir un équilibre entre coûts et part de bio, trop souvent non locale. Les premiers témoignages de nos enfants sont positifs, nous veillerons rigoureusement à ce que le niveau de qualité soit maintenu tout au long de la prestation.
Une rentrée plus solidaire
Avec le vote du PLH en avril dernier, la commune s’est dotée de moyens de planification pour proposer une offre de logements sociaux pour les plus fragiles d’entre nous. Si la commune doit atteindre les objectifs fixés par la préfecture, nous avons aussi une obligation de solidarité envers nos concitoyens. Pour la 1re fois dans l’histoire de notre commune, des zones de mixité sociale ont été définies. Nous regrettons que la liste écologiste et citoyenne n’ait pas eu le courage de voter le texte, un manque d’audace qui révèle leur ambiguïté sur ce sujet et qui fait le jeu du groupe Réussir ensemble, ouvertement réfractaire à toute mixité sociale.
Une fiscalité adaptée aux besoins de nos habitants
Si la fiscalité de notre commune a augmenté cette année, il faut garder à l’esprit qu’elle tient compte de l’explosion des prix de l’énergie et des investissements qui nous font défaut : extension de l’ALSH, requalification complète de la 2e portion de l’avenue Foch, médiathèque municipale, future maison médicale... Ces chantiers sont en cours de finalisation ou débutent, c’est une bonne nouvelle et nous nous en réjouissons !
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En cette rentrée 2023 nous vivons de fortes hausses du coût de la vie et la municipalité les majore en ponctionnant durement les finances de ses familles. Pour les tarifs restauration il s’agit d’une hausse historique de 30% pour près de 60% des familles. Nous n’admettons pas que la municipalité ait décidé d’une mesure sociale financée par les familles. Ses calculs réalisés par la liste de gauche « écologiste et citoyenne », ont été faits à subvention municipale constante !
Certains avaient espéré que ce serait compensé par une restauration d’une qualité accrue, la délégation de service public (DSP) étant renégociée cette année. Ce ne sera pas le cas. Au lieu de continuer sur l’impulsion ambitieuse de 2018 -60% d’utilisation de produits BIO, liaisons courtes et label - ce taux tombe à 50% et pour des raisons comptables.
Des augmentations historiques et un recul sur la qualité dans les assiettes seront la marque de fabrique de cette majorité.
La taxe foncière augmente encore pour financer un excès de dépenses de fonctionnement (+21,25% en 2 ans). Notre groupe a voté contre, comme une grande majorité des conseils municipaux – près de 85 % – qui ont fait le choix de ne pas varier le taux communal en 2023. Dans ces dépenses, nous dénonçons des «erreurs». L’intérêt général comme le bon sens aurait dû infléchir cette volonté de dépenses toujours plus lourdes et improductives.
Nous avions proposé dans l’attribution des logements sociaux la priorité au travailleur local le plus modeste. 52% des employés du Pays de Fontainebleau habitent hors du territoire. Mais le Maire a refusé. La mixité sociale ne serait-elle qu’un prétexte pour favoriser les intérêts de la promotion immobilière avide de nos propriétés ? Toutes ces zones que le Maire voulait confisquer à nos voisins en sont la preuve. Nous remercions encore ceux qui se sont mobilisés avec nous. Le danger demeure, l’union des Bacots est la force naturelle de Bois-le-Roi.
De l’urbanisme
Le Plan Local de l’Habitat à travers la fiche communale approuvée le 20 avril 2023 par la majorité municipale a provoqué de fortes inquiétudes portant sur la gestion des espaces verts et la mise à disposition de logements sociaux qu’exige, sous peine d’amendes, la loi Solidarité et Renouvellement Urbain. Or les majorités successives n’ont jamais traité les questions d’habitat social et d’urbanisme à la hauteur de leur enjeu. Depuis plusieurs mandatures nous alertons sur la nécessité de mener un effort en ce domaine et préconisons de:
1. protéger les réservoirs locaux de biodiversité, définir et protéger les corridors écologiques
2. mettre à niveau les équipements et infrastructures nécessaires à la population par une gestion raisonnée des espaces disponibles et en réutilisant l’existant
3. prévoir les aménagements favorisant les mobilités douces, le covoiturage et les transports collectifs
4. répondre au besoin d’accession au logement par la création de logements sociaux ouverts en priorité dans le parc du bâti existant.
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable détermine les orientations politiques relatives à l’aménagement et au développement du territoire. Les objectifs de ce document sont trop généralistes et consensuels :
- « privilégier le renouvellement urbain... en comblant les espaces libres de manière raisonnée ». Le champ d’interprétation est vaste !
- « gérer durablement les ressources » Une gestion des ressources doit être non intensive, être pilotée par les besoins et ne pas reposer sur la seule productivité ;
- « protéger les espaces naturels sans les sanctuariser » .
Ce PADD n’est pas assez innovant et ambitieux pour faire face au dérèglement climatique mais permet de continuer « comme avant ».
Il est urgent de changer de paradigme pour répondre aux enjeux environnement et sociaux.
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